Comité local d’aide aux victimes (CLAV Mineurs)

Mis à jour le 11/04/2024

Début avril, Maxime Leconte, directeur de cabinet du préfet et Marion Lozac'hmeur, procureure de la République de Gap ont présidé l’installation du comité local d’aide aux victimes (CLAV) dans sa forme dédiée à la protection contre les violences faites aux mineurs.

Le CLAV est une instance de coordination chargée de décliner au plan territorial la politique nationale de l’aide aux victimes et de garantir l’efficacité et la cohérence des dispositifs d’accompagnement des victimes.

Le département des Hautes-Alpes n’échappe pas aux situations de violence. Ainsi, tous les acteurs concernés sont mobilisés pour apporter une réponse locale adaptée.

Sur le plan plus spécifique des violences faites aux mineurs, politique publique prioritaire s’inscrivant dans la lignée du Plan national 2023-2027 contre les violences faites aux enfants, tous unissent leurs forces pour des actions de prévention et pour apporter une réponse ferme aux actes commis.

Composé de 22 actions, le plan 2023-2027 vise à protéger les enfants, prévenir le passage à l’acte et la récidive, améliorer la prise en charge des victimes, soutenir les parents et mobiliser la société civile, outiller les professionnels et développer les connaissances pour améliorer la prévention des violences et la protection des enfants.

Le plan se décompose en 6 grands objectifs :

1. Protéger les enfants et promouvoir des actions bientraitantes,

2. Prévenir le passage à l’acte et la récidive,

3. Améliorer la prise en charge des enfants victimes,

4. Soutenir les parents, sensibiliser et mobiliser la société civile,

5. Outiller et soutenir les professionnels,

6. Développer les données et les connaissances pour améliorer la prévention des violences et la protection des enfants.

Les chiffres dans les Hautes-Alpes

La gendarmerie nationale a constaté 221 faits de violences commis sur les mineurs, 54 faits commis par des mineurs et 66 faits concernant les mineurs victimes de violences intra-familiales en 2023 (+3,27 % mineurs victimes et +11,87 % mineurs victimes de VIFS).

En revanche, en zone police, on note une évolution de -9,68 % de victimes sur les deux circonscriptions du département soit 186 victimes en 2022 contre 168 en 2023.

Le partage des bonnes pratiques, la communication sur les dispositifs existants et ceux à développer, ainsi que la coordination des instances peuvent conduire à une protection plus déployée des mineurs victimes ainsi qu’une meilleure prise en charge.